Fanny Mesnard
La nuit les pierres nous regardent
11.10.2025 – 21.12.2025

Depuis plus de dix ans, l’artiste Fanny Mesnard conçoit un univers fantasmagorique qui s’inspire du vivant. Dans une perspective écoféministe, elle invite à prendre soin de nous, mais aussi de tout ce qui nous entoure. En ouverture de l’exposition La nuit les pierres nous regardent, l’image d’une forêt à travers laquelle perce une étrange lumière nous accueille. La forêt respire, elle est vivante et habitée. C’est peut-être pour cette raison qu’elle peut faire peur quand on s’y promène seul.e. L’importante dimension de cette image agit tel un portail qui vous conduira vers des lieux fantasmés et rêvés, si vous avez le courage de vous aventurer dans ce parcours imaginé par Mesnard.

Dans ce nouveau corpus, l’artiste s’inspire de ses récents voyages en Norvège, dans le Nord du Québec et en Charente, son lieu de naissance. Apparemment différents, ces territoires ont offert la matière d’un nouveau monde à cartographier. Sur place, elle s’est nourrie de ses observations sur le terrain, de ses promenades en forêt de jour comme de nuit, de la flore qu’elle découvre, des motifs repérés sur des vêtements traditionnels ou de ses lectures de contes et légendes qui expriment un imaginaire collectif. Elle tisse des liens entre ces fragments de territoires en les intégrant à ses œuvres : dessins, peintures, sculptures céramiques, performances, créations textiles, photographies et vidéo.

Fanny Mesnard construit une trame narrative à partir de motifs récurrents (escargots, nénuphars, tables, mains, hoodie, etc.) et inspirés de contes revisités d’où surgissent des créatures liminaires qui explorent les lieux en prenant des postures incongrues. Sont-elles en train de danser ? Sont-elles occupées à un rituel ? Créant ses personnages en prenant soin d’ouvrir leurs sens, l’artiste nous invite à voir le monde sous d’autres angles, à imaginer comment ils pourraient vivre sur de nouveaux territoires. À vous maintenant de prendre part au parcours proposé dans ce lieu d’exposition métamorphosé en devenant, à votre tour, une partie de ce récit vivant.

Scénographie : Cooke-Mesnard

Vernissage : samedi 11 octobre dès 13h

Commissaire
Manon Tourigny

Depuis plus de dix ans, l’artiste Fanny Mesnard conçoit un univers fantasmagorique qui s’inspire du vivant. Dans une perspective écoféministe, elle invite à prendre soin de nous, mais aussi de tout ce qui nous entoure. En ouverture de l’exposition La nuit les pierres nous regardent, l’image d’une forêt à travers laquelle perce une étrange lumière nous accueille. La forêt respire, elle est vivante et habitée. C’est peut-être pour cette raison qu’elle peut faire peur quand on s’y promène seul.e. L’importante dimension de cette image agit tel un portail qui vous conduira vers des lieux fantasmés et rêvés, si vous avez le courage de vous aventurer dans ce parcours imaginé par Mesnard.

Dans ce nouveau corpus, l’artiste s’inspire de ses récents voyages en Norvège, dans le Nord du Québec et en Charente, son lieu de naissance. Apparemment différents, ces territoires ont offert la matière d’un nouveau monde à cartographier. Sur place, elle s’est nourrie de ses observations sur le terrain, de ses promenades en forêt de jour comme de nuit, de la flore qu’elle découvre, des motifs repérés sur des vêtements traditionnels ou de ses lectures de contes et légendes qui expriment un imaginaire collectif. Elle tisse des liens entre ces fragments de territoires en les intégrant à ses œuvres : dessins, peintures, sculptures céramiques, performances, créations textiles, photographies et vidéo.

Fanny Mesnard construit une trame narrative à partir de motifs récurrents (escargots, nénuphars, tables, mains, hoodie, etc.) et inspirés de contes revisités d’où surgissent des créatures liminaires qui explorent les lieux en prenant des postures incongrues. Sont-elles en train de danser ? Sont-elles occupées à un rituel ? Créant ses personnages en prenant soin d’ouvrir leurs sens, l’artiste nous invite à voir le monde sous d’autres angles, à imaginer comment ils pourraient vivre sur de nouveaux territoires. À vous maintenant de prendre part au parcours proposé dans ce lieu d’exposition métamorphosé en devenant, à votre tour, une partie de ce récit vivant.

Scénographie : Cooke-Mesnard

Vernissage : samedi 11 octobre dès 13h